« Ils auraient pu revenir en vie » : les proches des otages du Hamas demandent un accord de libération

Les corps de six otages enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël ont été retrouvés tués dans la bande de Gaza, a annoncé, dimanche 1er septembre, l’armée israélienne. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a menacé le mouvement palestinien de lui « régler son compte ».
A Tel-Aviv et à Jérusalem, des proches des otages ainsi que des manifestants se sont réunis pour protester contre la politique du premier ministre. Ils réclament la signature d’un accord de libération des otages.
Des négociations ont lieu depuis plusieurs mois, sur la base d’un plan présenté par le président des Etats-Unis, Joe Biden. Mais le gouvernement israélien et le Hamas ne parviennent pas à s’entendre sur les modalités d’application de cet accord.
En réaction à l’annonce de ces six morts, Benyamin Nétanyahou a déclaré : « Quiconque assassine des otages ne veut pas d’un accord. »
Une puissante centrale syndicale israélienne, la Histadrout, a décrété une « grève générale » pour lundi, afin de forcer le gouvernement israélien à parvenir à un accord.
Deux cent cinquante et une personnes ont été enlevées en Israël lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Quatre-vingt-dix-sept sont toujours retenues à Gaza, dont trente-trois sont déclarées mortes par l’armée, selon l’Agence France-Presse.
Service vidéo du Monde (avec AFP et Reuters)
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